L’origami et la calligraphie

Ces deux arts ancestraux que sont l’origami et la calligraphie sont nés en Asie et ont fait partie pendant plusieurs siècles de la culture de cette région du monde.

Nécessitant un véritable savoir-faire avec toute la dimension poétique et artistique qui en découle, ils se sont diffusés en Occident et se sont vus remodelés selon les différentes pratiques culturelles.

De ses origines à aujourd’hui

Cet art vient de Chine, c’était d’ailleurs l’un des plus populaires au VIème siècle, mais ce sont les Japonais qui sont devenus les maîtres en la matière. Il aurait été apporté au pays du soleil levant par des moines bouddhistes. Les spécialistes pensent que l’origami puise ses origines dans les cérémonies, où le papier ainsi plié permettait de décorer les tables.

Aujourd’hui, l’origami attire des amateurs du monde entier, avec des réalisations toujours plus complexes et créatives, comme en témoignent de nouvelles techniques qui émergent. On peut pratiquer par exemple le pliage humide ou on peut construire un origami de façon modulaire, c’est-à-dire qu’on assemble plusieurs pièces pour en faire un tout.

Les modèles et les formes de l’origami

En général, la feuille d’origami est carrée, mais ce n’est pas systématiquement le cas. On commence souvent par une même succession de plis, réalisés à partir d’une base. L’origami peut aussi bien représenter un animal, un objet, une plante ou même un monument (comme la Tour Eiffel), mais il peut aussi représenter des formes géométriques, simples ou complexes. Au Japon, l’une des réalisations les plus les plus célèbres est la grue (l’oiseau).

Des origines culturelles

La calligraphie au sens large est l’art de former les signes d’écriture d’une langue. Il en existe aussi bien en Asie qu’au Moyen Orient et en Europe. En Chine, pays précurseur, cette pratique se singularise par la richesse et l’originalité de l’écriture chinoise, ce qui permet aux adeptes d’avoir un champ d’expression très large.

Calligraphie Chinoise

A l’époque de sa création, on se basait sur la calligraphie pour juger du niveau de culture d’un lettré. En effet, le calligraphe devait être quelqu’un qui avait une connaissance approfondie des textes spirituels et littéraires de sa culture.

La technique et le matériel

La calligraphie la plus connue en Chine est celle qui se pratique au pinceau, mais on peut aussi bien calligraphier avec un stylo à plume qu’avec un stylo à bille également. Les amateurs maîtrisant l’art du pinceau n’ont généralement pas une bonne calligraphie au stylo plume et inversement. C’est une question de souplesse dans le poignet.

Calligraphie au pinceau

De nos jours, la calligraphie chinoise au pinceau se pratique soit sur du papier de riz, soit sur de la soie, plus fragile. On appelle traditionnellement le matériel d’un calligraphe les « quatre trésors du cabinet du lettré », à savoir le pinceau, le papier, l’encre et la pierre à encre.